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Céline Deflers

éducatrice de santé

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Qi Gong

Qi-Gong © C. Leym
Qi-Gong © C. Leym

Littéralement, Qi Gong signifie « cultiver l’énergie vitale ».
Originaire de Chine, cette gymnastique énergétique millénaire harmonise l’homme avec son environnement
C’est un art thérapeutique car il vise à prévenir les maladies, à les soulager, à développer notre vitalité, voire augmenter notre longévité. Il peut avoir un effet ciblé sur un organe, une fonction de l’organisme, un état émotionnel…
Méditation en mouvement ou posturale qui allie la respiration, la pensée et le geste, il favorise la circulation du « chi » (énergie vitale) dans le corps et cultive le moment présent.
La médecine traditionnelle chinoise n’envisage le Qi Gong que dans une globalité de disciplines (l’acupuncture, la diététique, la phytothérapie, les massages, la moxibustion) et a ainsi une appréhension holistique de l’être humain.
Sa pratique suit le cycle des saisons, et peut avoir un effet ciblé sur un organe, une fonction de l’organisme, un état émotionnel, grâce à des visualisations, des sons, des étirements, des postures et des mouvements.
Son exécution et son apprentissage restent simples, car les formes sont souvent courtes, voir se résument à un seul mouvement, sans déplacement.

SES BIENFAITS :

Physiques :
Mobilise les groupes musculaires en renforcement et en étirement.
Détend et fortifie les articulations, des ligaments et les tendons.
Améliore le schéma corporel, le placement du dos et des articulations.
Développe la capacité respiratoire.
Régule la tension artérielle.
Développe la coordination (cerveau droit, cerveau gauche).
Harmonise les glandes endocrines, notamment par les surrénales en diminuant l’hormone du stress.
Intensifie la circulation sanguine, lymphatique, du milieu liquidien.
Renforce le système immunitaire.
Enracine le corps.

Psychiques :
Agit sur la stabilité émotionnelle.
Ressource énergétiquement à l’issue de chaque séance.
Prise de conscience physique subtile.
Stimule la concentration et la mémoire.
Harmonise l’être avec son environnement.
Augmente la synergie entre les personnes du même groupe.
Favorise l’épanouissement personnel et spirituel.

QUELQUES NOTIONS

Historiquement
L’apparition du Qi Gong est enfouie dans l’histoire ancienne et légendaire de la chine. Officiellement reconnu grâce au livre de médecine classique appelé Suwen (-300 ans avt JC), celui-ci aurait été écrit sous le règne de l’Empereur Jaune Huangdi (-2500 avt JC).
Parallèlement, on retrouve des traces de cet art  avec Confucius dans le Yi-King (Livre des transformations), puis avec Lao Tseu (-570 ans avt JC), , dans les monastères taoistes et bouddhistes où le Qi Gong s’est développé comme pratique fondamentale  et méthode active pour renforcer l’énergie physique et spirituelle. Il s’enrichit également de l’avènement des arts martiaux externes (Gong Fu, Tai Chi Chuan..) exercés notamment par les moines du temple Shaolin.
Après avoir été pratiqué en masse, les évènements politiques du 20ème siècle ont eu pour conséquence le déclin voire l’interdiction du Qi gong en Chine. En 1950, il passe les frontières et fait son apparition en occident dans les années 1970.
Actuellement, il se pratique environ 100 formes de Qi Gong.

L’énergie vitale ou « Qi »
Le Qi est la force vitale présente dans chaque être vivant. C’est le concept qui expliquerait la vie, ce  qu’aucun scientifique n’est capable de créer.
Notre corps se nourrit en permanence du Qi de l’air, de notre alimentation (crue, biologique), de l’eau (vivifiée), de la nature, des autres êtres vivants, du rayonnement solaire, terrestre et cosmique. Il faudrait encourager cette circulation en se ressourçant au maximum, et en favorisant l’élimination du Qi usé, ce qui demande une réelle discipline dans notre mode de vie actuelle (pollution, stress..).

Le yin et le yang
Le Qi Gong est basé sur les notions de yin et de yang. Ces principes imprègnent toute la pensée chinoise taoïste. Cette dualité régit toute chose.
Le yin va vers le principe féminin,  la terre,  la lune, ce qui est vide, froid, souple….
Le yang va vers le principe masculin, le ciel, le soleil, ce qui est plein, chaud, dur…
Le yin et le yang sont opposés et complémentaires, indissolublement liés, et chacun contient une part de l’autre. Les choses sont donc organisées dans un principe d’alternance perpétuelle : quand l’un croît, l’autre décroît en proportion, cet état d’équilibre est nécessaire. Chaque chose existe parce que son contraire existe : le plein ne serait pas sans le vide, la lumière ne serait pas sans l’obscurité, le blanc sans le noir….. Ainsi, dans la pratique, remplir succède à vider, l’inspiration à l’expiration, la droite à la gauche, l’avancée au recul….

Les 5 éléments
La théorie des 5 éléments provient de l’observation que firent les chinois à partir du centre où se place l’observateur qui constate les 4 directions de l’espace, les 4 phases du temps : aurore, jour, crépuscule, nuit, et aussi : printemps, été, automne, hiver. L’intersaison est considérée comme la transition entre chaque saison.
Ces 5 éléments sont nommés : le bois, le feu, le métal, l’eau pour les 4 directions. Le centre quant à lui est symbolisé par le 5ème élément : la terre.
L’homme étant un microcosme formé selon la même organisation que le cosmos, il est normal de retrouver en lui ces 5 éléments.
Chaque élément est relié à une saison, une émotion, un organe, un viscère et un méridien : par un mouvement, je peux donc étirer un méridien en relation avec l’organe de la saison et équilibrer mon énergie avec celle de mon environnement (par exemple, en hiver, je fais circuler l’énergie des reins et de la vessie pour être bien dans l’élément de la saison).

Les méridiens
En médecine chinoise, notre corps est parcouru par un circuit énergétique, où circule le Qi. Le concept de méridien (ces lignes d’énergies) est complexe car leur parcours n’est pas visible comme peut l’être l’appareil circulatoire sanguin. Chaque méridien est relié à un organe et un viscère, de nature yin et yang.
Au cours des années, il peut arriver que ces méridiens se bloquent sous l’effet conjugué de causes externes ou internes (blessures, chocs, intervention chirurgicale, souffrance psychologique, mauvaise hygiène de vie…). La perméabilité du réseau diminue et le flux de Qi se fige, entraînant dysfonctionnements et maladies.
La pratique régulière de disciplines énergétiques comme le, le Qi Gong, le Tai Chi Chuan, le Yoga… permet une circulation harmonieuse du Qi dans le corps, en étirant les fascias qui longent les méridiens.

Fluidité, lenteur, souplesse et relâchement
Pour respecter le principe de « méditation en mouvement », nous pouvons comparer l’exécution du Qi Gong comme pratiquée dans l’eau. L’air devient palpable et est témoin d’un échange de forces.
Nous recherchons une harmonie en équilibrant le yin et le yang, ce qui donne la lenteur et la fluidité du geste. Il n’y a pas d’arrêt, tout est coordonné (respiration, geste, pensée), sans à coup, sans cassure, avec des mouvements ronds (rien n’est en extension complète), pour permettre à l’énergie de circuler sans blocage. Ce qui correspond à un relâchement et à une détente du corps et du mental apparente puisque maîtrisée.

La respiration
Pour se centrer, en plus de l’enracinement et de l’alignement osseux du corps, la respiration est abdominale, et se situe dans le « dan tien » (2 doigts sous le nombril).
Pour cela, l’abdomen est détendu, la respiration lente et égale, les mouvements coordonnés avec elle. Les sphincters sont légèrement soulevés pour retenir l’énergie dans le dan tien.
Certains mouvements utilisent les 3 étages de la respiration ou juste un pour favoriser une ouverture, une prise de conscience ou une conduction énergétique sur un point précis. A un niveau supérieur, la respiration inversée est pratiquée, à condition que la respiration abdominale soit maîtrisée.
L’inspiration et l’expiration sont généralement utilisées suivant le principe du yin (inspiration) et du yang (expiration). Beaucoup de mouvements favorisent une ouverture thoracique, une prise de conscience accrue de la respiration et du jeu diaphragmatique.

L’enracinement
Le processus physique de l’enracinement implique l’alignement de la structure osseuse avec la gravité.
Voici la position de base : les pieds sont plantés avec le maximum de points d’appuis, écartés de la largeur des hanches, le poids réparti également, les chevilles relâchées, les genoux, les hanches détendus, le bassin neutre, le coccyx pointé vers la terre, les vertèbres s’empilent les unes sur les autres et s’étirent en conservant la courbure naturelle de la colonne vertébrale, le ventre est relâché, les omoplates tirées vers le bas et écartées, accompagnées par l’étirement du sternum vers le bassin pour sentir l’alignement des dorsales, un petit espace sous les aisselles, les cervicales étirées, le menton légèrement en retrait, le regard bien face, le bout de la langue posé entre les deux incisives au palais et le sommet du crâne tiré vers le ciel.
Pour garder un équilibre et une stabilité dans tous ses mouvements, s’exercer à maintenir le centre de gravité dans la région du « dan tien » (région située sous le nombril où se stocke l’énergie, avant d’être distribuée).
Nous sommes comme un arbre, soutenu par la base stable des pieds, qui se sert de la vigueur des jambes pour grandir.
Pour s’enraciner, fléchir légèrement les genoux, sans que ceux-ci ne dépassent l’aplomb des orteils, et veiller à ce que le bassin reste neutre. Vriller les pieds vers l’extérieur comme deux visses dans la terre,  puis vers l’intérieur, « planter » le coccyx comme si on s’asseyait sur une chaise, vriller les chevilles, les genoux, les hanches, contracter légèrement l’anus et le périnée, tout en conservant l’alignement et l’étirement de la colonne vertébrale. Visualiser  la force «spiralante » qui parcourt le corps en s’aidant de la respiration.
Durant toute la pratique, nous nous exercerons à renforcer les jambes pour garder la position basse, car pour s’élever, l’enracinement est nécessaire.
Ainsi, la circulation énergétique peut s’effectuer. La connexion avec la terre qui s’en suit, permet un libre échange de force du bas vers le haut puis du haut vers le bas. Chaque mouvement est enraciné dans les pieds, développé dans les jambes, dirigé par les hanches, et exprimé par les bras et les mains.

La visualisation
Dans toutes les pratiques énergétiques, la pensée influence directement la conduction de l’énergie : ainsi, visualiser intentionnellement le trajet qu’emprunte le Qi, lié à la respiration, le conduit à travers les méridiens, les organes, notre environnement proche ou lointain.
Les sensations viennent plus ou moins vite selon les individus, mais cette manière de faire permet de relâcher l’esprit et d’être dans le moment présent.
Au quotidien, allier l’intention, la respiration, et le mouvement peut avoir des résultats surprenants, efficaces et bénéfiques.

Le sourire intérieur
Le Qi Gong se pratique avec reconnaissance envers nous même et notre entourage, notre environnement.
Nous remercions notre corps de fonctionner, nous envoyons toujours de l’énergie saine, et nous visualisons chaque chose au mieux de son état.
Nous participons ainsi activement à la pensée positive. Pour rester simple, le meilleur moyen de pratiquer est de garder le sourire à l’intérieur pour qu’il puisse s’épanouir vers l’extérieur.

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